Un jour – un métier by Cordier : contrôleur de gestion

 

1 jour – 1 métier by Cordier, c’est l’occasion de vous présenter et de mettre en avant les hommes et les femmes qui participent au fonctionnement, au développement de notre entreprise. Dans cet article, Patrick, contrôleur de gestion chez Transports Cordier depuis plus de 7 ans, vous présente son métier, son quotidien.

 

UN PARCOURS DE COMPTABILITÉ-GESTION

Pour commencer, à l’époque j’ai eu un bac G2 – Technique quantitative de gestion. J’ai donc une formation orientée comptabilité et gestion. Aujourd’hui, cela doit s’apparenter au bac STG (Sciences et Technologies de la Gestion).

Mon 1er travail était déjà dans le camion-remorque. J’ai commencé dans une entreprise de transport en tant qu’exploitant en camion-remorque. J’y suis resté 10 ans, où j’ai été exploitant, responsable d’exploitation et responsable du contrôle de gestion de pratiquement tous les camion-remorques. Ce domaine me plait bien, j’ai donc intégré les Transports Cordier en 2013.

 

LE CONTRÔLE DE GESTION : UN METIER DIVERSIFIÉ

Lorsque je suis arrivé chez Transports Cordier, c’était une création de poste. Je suis donc parti d’une page blanche pour tout créer, comme mes bases de données et mes fichiers. J’avais une certaine liberté.

Être contrôleur de gestion, dans les grandes lignes, on pourrait résumer ça à inventer et donner des indicateurs pour pouvoir suivre l’activité à la journée, au mois ou autre. C’est aussi faire les budgets, se comparer à ces derniers, se rendre compte de la rentabilité par rapport à nos clients ou de la rentabilité sur des flux. C’est ça que j’apprécie dans ce métier : la diversité. Un peu comme l’exploitation, c’est varié, on ne fait jamais la même chose. Je ne m’ennuie pas !

Lorsque l’on est contrôleur de gestion, il faut être rigoureux et être précis. Il faut bien aimer chercher, savoir pourquoi ça ne marche pas. On est parfois persuadé de quelque chose mais il est important de le comprendre et de le prouver.

 

UN TRAVAIL SUR DES OUTILS VARIÉS

Au quotidien, je travaille principalement sur Excel avec des tableaux croisés dynamiques. J’utilise aussi Road Manager, un logiciel de transports. Je récupère des informations, via des requêtes, sur les voyages effectués (lieux de chargement et de livraison, le nom du client, etc.). Après avoir transformé ces données, je les vérifie pour qu’elles soient lisibles sur Excel.

L’avantage c’est que tous mes documents sont hébergés sur SharePoint, j’y ai donc accès n’importe où il y a une connexion Internet, comme si j’étais au travail.

UN QUOTIDIEN COLLABORATIF

Le matin jusqu’à 10h, j’envoie des informations à toutes les personnes concernées, de ce qui est prévu pour la journée (affrètement, prise de fret commissionnaire…). Par exemple, pour notre exploitation, un voyage est affecté à un client, qui lui-même fait partie d’une zone commerciale et est à la charge d’un ou d’une exploitant.e spécifique. Avec une affluence de demande et de livraison, il est parfois possible de faire venir un camion d’une autre zone. Il faut donc « relier » le voyage effectué au bon exploitant. Cela me permet de donner, tous les jours, les informations correctes aux personnes concernées, qu’elles soient au siège à Is-sur-Tille ou sur nos autres plateformes logistiques en France. Cela leur assure un suivi. Pour être capable de leur fournir ces données avant 10h, je commence la veille dès 17h. Sachant que la journée va changer s’il y a des aléas ou des évènements imprévisibles, elle n’est jamais figée. Ce qui fait que toute la base de données peut changer d’heure en heure, il faut alors la faire évoluer.

Pour le reste des journées, cela dépend des périodes. Je prépare les fichiers et les réunions avec les exploitant.e.s. En général tous les mois voire tous les 2 mois, nous faisons une réunion avec chaque exploitant.e et le Directeur de Production. Nous abordons les points forts de son planning, ce qui a été et ce qui a moins bien été, pour débriefer à propos de la période précédente. Et pour nous fixer des objectifs, on se compare à l’année précédente.

Au mois de mars, j’ai travaillé sur la réactualisation du budget, que nous faisons au minimum deux fois par an. En fin de mois, je vais préparer les réunions du Comité de Direction, pour évaluer la période précédente. Je peux réaliser des études de rentabilité, des études ponctuelles pour notre service commercial.

Pour tout ceci, j’ai besoin d’informations des Ressources Humaines, mais aussi du service comptabilité, pour savoir ce que nous avons facturé pour les clients que nous avons en véhicules dédiés. Notre assistante administrative me transmet des informations qui me permettent de calculer les kilomètres réels qui ont été réalisés, d’intégrer les nouveaux camions dans ma base de données.

 

UN IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE SUR NOTRE ACTIVITÉ

Par rapport au début de la crise sanitaire et au premier confinement, j’ai pu isoler cette période. Aujourd’hui, on se compare à l’année dernière, forcément les chiffres sont un peu meilleurs en 2021. Mais, certaines choses sont plutôt atypiques : les conducteurs allaient plus vite, réellement, en vitesse pure, vu qu’il n’y avait personne sur les routes et donc moins de bouchons. La moyenne d’un camion est d’environ 70 kilomètres/heure, l’année dernière à la même période, cela avait augmenté de 2/3 kilomètres/heure. On passait Paris comme des balles visiblement.